L'incarnation
de Saint-Émilion
Le vignoble d’un seul tenant du Château Laroque délivre un environnement viticole unique, pour le moins sensationnel, qui a participé à l’inscription à la Liste du Patrimoine mondial par l’UNESCO.
Intégrant les appellations Saint-Émilion et Saint-Émilion Grand Cru à la liste des biens du patrimoine mondial de l’humanité au titre de paysage culturel : une première dans l’histoire du vin.
Cette [viti] culture est le fruit d’une géographie exceptionnelle que les Hommes ont façonnée avec le temps : les ondulations du plateau, ses bois qui répondent au vignoble, ses coteaux plongeant plein sud vers la vallée de la Dordogne…
« À chaque étape, nos choix
et nos gestes recherchent le juste équilibre. »
David Suire
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Aujourd’hui,
l’encépagement retient les deux grandes variétés de Saint-Émilion, le merlot, qui sur le calcaire donne la chair, l’éclat, les contours ciselés et beaucoup de saveur, et le cabernet franc s’exprimant davantage sur la longueur, avec sa finale fraîche et élancée.
Dans l’idée d’obtenir le meilleur raisin possible, les sols sont naturellement enherbés ou semés de céréales, quelques labours aussi, décavaillonnages et griffages, sont réalisés au rythme des saisons.
Ce travail des sols, le respect des zones boisées et des haies qui participent à l’équilibre du lieu, comme l’encépagement, constituent l’identité du vin.
L’observation, la patience et la minutie accompagnent chacun des travaux manuels à la vigne. Autant de fois que nécessaire le vigneron répète par pied, le geste de la taille, du pliage, de l’ébourgeonnage, de l’épamprage, du levage…
Suspendu aux disparités géologiques, de la noblesse du merlot sur les parcelles autour du moulin jusqu’aux coteaux et terrasses qui peuvent en fonction de l’exposition avoir deux semaines d’écart en terme de maturité, le vin du Château Laroque est un assemblage de terroirs.
Le temps des vendanges et la sélection des terroirs et des baies destinées à la production du grand vin, accoucheront d’un style dans le respect de l’effet millésime. La vinification se fait dans l’intention de respecter l’empreinte calcaire, de sublimer les saveurs, la fraîcheur et l’éclat des vins.
On retrouve cette précision lors de l’élevage dans les chais à barriques et foudres en chêne durant deux hivers. Cette longue période, de 15 à 18 mois en fonction des millésimes et du comportement du vin, sert à réaliser les assemblages qui se font durant les soutirages successifs.
"Cette attention portée par les vignerons
vient souligner l'exigence de donner naissance
à des vins élégants dont la qualité et l’inimitable noblesse
rappellent la nature des lieux
et la bienveillance de ceux qui la préservent."
David Suire
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Par cette identité calcaire qui donne
au vin un toucher délicat, très crayeux,
par la densité et le croquant du merlot,
le Château Laroque est un grand classique
de Saint-Émilion.
Le domaine produit aussi un second vin, Les Tours de Laroque, accessible, tendre et fruité, fidèle à l’identité du premier vin.